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CFAL

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la position de l'association AEPE Estrablin-Jardin


4 - Les tunnels : Le fuseau VSV comporte plusieurs tunnels dont un d'une longueur évaluée à 10 600 mètres. Cette longueur n'est pas très courante sur une ligne dédiée au fret.
 
     Sachant que 70 % des motrices (essentiellement celles qui viennent de l'étranger) qui tractent des convois de fret sont à moteur diesel, il n'est porté à aucun endroit un système d'extraction des échappements. Aucun budget n'est signalé à cet effet.
 
     De même aucune cheminée de décompression de ce très long tunnel n'est portée à connaissance dans le dossier.
 
     La géologie rencontrée sur le fuseau VSV est très proche (voire identique) de celle trouvée sur les parties dans lesquelles les tunnels de la ligne LGV avaient été creusés. Nous connaissons tous les problèmes récurrents rencontrés sur cette ligne, notamment concernant la stabilité du tablier de la voie dans le tunnel de Meyssiez.
 
     Aucun élément n'est donné dans ce dossier concernant l'évacuation des matériaux qui seraient extraits des tunnels creusés. De même, les tunnels d'Estrablin et du bois de Mérode sous Jardin n'ont fait l'objet d'aucune étude d'insertion paysagère. Les collines traversées sont également "truffées" de sources et autres rivières souterraines. Il n'en n'est pas fait état dans ce dossier. Les tunnels qui dévieraient ces cours d'eau et ces sources créeraient des problèmes identiques à ceux cités ci-dessus.
 
5 - Les viaducs : Parmi les ouvrages nécessaires à la réalisation du fuseau VSV, des viaducs sont prévus. Celui qui traverse Estrablin est indiqué pour une longueur de 1100 mètres.

     Les franchissements successifs des nombreuses routes et rivières qui traversent cette zone confluente des vallées de la Gère et de la Vesonne, conjuguées aux pentes nécessaires à la circulation de convois de fret indiquent que pratiquement l'ensemble de la traversée de la commune d'Estrablin devrait se faire sur viaduc. Sur le profil en long présenté pour ce fuseau, la longueur approximative de la vallée qui apparaît est proche de 1800 ou 1900 mètres. Pourquoi une telle différence de longueur ?
 
     Le viaduc qui serait le mode de traversée de la zone confluente des vallées de la Gère et de la Vesonne sur la commune d'Estrablin devrait être construit sur une zone dont l'épaisseur de terre est faible car posée sur une nappe phréatique affleurante. Le poids considérable de cet ouvrage et des convois devant l'utiliser devrait être supporté par des pylônes d'une très grande stabilité, et devant être profondément ancrés dans le sol. Une particularité de cette zone s'appelle les "Jullins". Ce sont des résurgences d'eau qui remontent très près de la surface, voire au-dessus lors de fortes pluies. De plus, la majorité de la nappe phréatique commence à seulement quelques mètres de la surface (6 ou 8 m) dans cet aquifère très affleurant.


Sur quel support suffisamment stable et solide seraient ancrés ces pylônes et quel serait le coût supplémentaire par rapport à la construction d'un pylône plus classique ?
Aucune étude de ces phénomènes, garantissant la stabilité des pylônes supportant cet ouvrage dans des conditions si particulières n'est portée à connaissance dans ce dossier. A-t-elle été faite ?
 
     L'ouvrage en béton d'une grande surface que constitue un viaduc d'une telle longueur est un véritable réceptacle d'eau de ruissellement. Cet ouvrage devrait être construit sur une zone inondable (plusieurs inondations se sont produites ces dernières décades), et l'apport de grandes quantités d'eau de ruissellement supplémentaires constituerait un risque important pour les riverains.
Aucune étude liée à ce phénomène risque n'est portée à connaissance dans ce dossier.
 
     Le viaduc qui devrait traverser la zone confluente des vallées de la Gère et de la Vesonne sur la commune d'Estrablin passerait à proximité immédiate de la zone de captage de Gémens, source principale d'approvisionnement en eau potable de l'agglomération viennoise, soit environ 50 000 habitants. Aucune situation de risque "0" n'étant envisageable, il conviendrait de protéger cette zone de captage.
Un dispositif de protection des eaux souterraines est prévu pour un passage des voies au sol, mais aucun dispositif n'est proposé en cas de voies passant en hauteur, soit sur un talus de remblai comme dans le cas de la vallée de la Véga, soit sur un viaduc comme dans le cas de cette zone.

En cas d'accident, les distances parcourues par un convoi à partir de l'axe des voies en cas de déraillement seraient nettement supérieures à celles parcourues par un convoi circulant au ras du sol. Ainsi la largeur à protéger de chaque coté des voies en hauteur serait bien plus large également.
Quelle protection pourrait être mise en place et quelle serait l'emprise au sol nécessaire dans cette situation pour assurer une protection maximale de la nappe phréatique ? 
Cette protection n'est sûrement pas chiffrée, quel en serait le coût supplémentaire ?
Aucun élément ni aucune étude sur ce point n'est porté à connaissance dans le dossier.
 
6 - Ligne très haute tension (THT) : Le viaduc qui traverserait la plaine d'Estrablin devrait être très haut (environ 15 mètres ou + ?).  Selon la position de l'éventuel tracé définitif, si le fuseau VSV devait être retenu, l'axe de celui-ci croiserait une ligne électrique à très haute tension au niveau de la RD 502. Cette proximité est soumise à des normes de distance de sécurité précises, vraisemblablement 4,50 mètres au minimum entre la ligne aérienne et le support des caténaires ou autres points hauts de l'ouvrage.
Le tracé de cette ligne THT n'est pas reporté sur les cartes du dossier et le sujet n'est pas abordé dans ce dossier. Aucune étude de ce risque n'est portée à connaissance dans ce dossier, ont-elles été faites ?
Si un réhaussement de la ligne THT était nécessaire, cela entraînerait sûrement un surcoût non négligeable. A-t-il été budgété ?
 
7 - Les pipe-lines : Plusieurs pipe-lines traversent la commune d'Estrablin dont certains à très haut risque (gaz, air liquide hydrogène). Ces pipe-lines ne sont portés sur aucune carte du fuseau VSV. Le tracé de ce fuseau couperait ces pipe-lines à priori dans sa partie sous-terraine. Un affaissement du sol, lors de la construction ou ultérieurement, pourrait créer une rupture de ces canalisations entrainant une fuite importante mettant en danger la population. Ce problème est déjà arrivé sur la canalisation de gaz. Aucune étude de ce risque n'est portée à connaissance dans ce dossier, ont-elles été faites ?
 
8  - Les protections sonores : Il est signalé dans le volet 2 que les habitations construites antérieurement au 6 octobre 1978 sont considérées comme des "points noirs du bruit ferroviaire". Un nombre important d'habitations riveraines du fuseau VSV sont des constructions anciennes (fermes, lotissements, etc…) constituant autant de potentiels "points noirs du bruit ferroviaire". Aucun  élément précis sur le bruit concernant le fuseau VSV n'est porté à connaissance dans ce dossier, laissant penser qu'aucune protection sonore n'a été prévue sur le remblai de la vallée de la Véga ni sur le viaduc d'Estrablin. Ces deux ouvrages se situant en hauteur, la portée du bruit n'en sera que plus longue par rapport aux normes annoncées. La seule réponse obtenue à ce jour n'a été que verbale lors de réunions publiques et ne relève d'aucune analyse technique spécifique aux fuseaux du CFAL sud, mais seulement de généralités.
 
9  – Vibrations : Ce  sujet est peu abordé excepté pour exposer un savoir-faire technique pour réduire leur incidence. Nous ne doutons pas de ce savoir faire mais nous aurions préféré voir quelques aspects plus techniques exposés dans ce dossier, tels que la fréquence des vibrations émises par le passage des convois, etc. Des études précisent que lorsqu'un sol n'est pas compact, la propagation des vibrations est accentuée. C'est typiquement le cas de figure du remblai qui pourrait servir de support aux voies dans la vallée de la Véga. De plus, comme nous l'abordons à d'autres reprises dans cette réponse, beaucoup d'habitations qui se trouveraient à proximité du fuseau sont des habitations anciennes dont la construction ne nécessitait pas de précautions particulières face à ce genre de situation. Nous attirons également l'attention sur toutes les vieilles bâtisses confectionnées en pisé qui constituent souvent l'habitat diffus des campagnes et qui ne sont pas préparées non plus à ce genre de situation. Il est évident que les budgets nécessaires à l'aménagement des voies par les moyens exposés dans le savoir faire technique du dossier ne sont pas comptabilisés dans le coût du fuseau. Quel seraient les surcoûts ?
DJ
le 5 mar. 2009 à 12:14 GMT
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