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CFAL

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la position de l'association AEPE Estrablin-Jardin


 
APPROCHE ENVIRONNEMENTALE, HYDRAULIQUE ET HYDROLOGIQUE
 
1 - Comme indiqué dans le volet 2 du dossier, la Directive Territoriale d'Aménagement de l'aire métroplitaine lyonnaise du 9 janvier 2007 définit ce qui est possible ou non dans les zones classées comme "cœur vert" ou "trame verte". Le fuseau VSV est particulièrement concerné par cette DTA qui exprime très clairement que le choix du tracé du contournement fret par l'est doit être "compatible avec les orientations relatives à la sauvegarde des espaces naturels, agricoles et paysagers". Elle prévoit également l'implantation des infrastructures de transport en dehors des corridors d'eau et de maintenir les corridors écologiques dans les trames vertes. Nous vous invitons également à revoir tous les aspects définis par cette DTA concernant les zones inondables et la protection des ressources en eaux souterraines. La vallée de la Véga et de la Gère sont en plein cœur des Balmes Viennoises, secteur défini comme cœur vert, et les communes d'Estrablin et de Jardin sont situées dans la trame verte de Vienne. En outre le captage de Gémens est totalement concerné par cette DTA.
Nous demandons qu'il soit pleinement tenu compte des recommandations de cette DTA.
 
2 - Captages d'eau potable : Le fuseau VSV couvre pas moins de 4 périmètres rapprochés d'alimentation en eau potable, dont celui de Gémens qui est la principale alimentation en eau de l'agglomération viennoise (environ 50000 habitants).
En outre Estrablin est particulièrement touchée par ce problème, puisqu'en plus de Gémens qui alimente quelques quartiers, le principal captage pour alimentation en eau potable de la commune est celui de la Détourbe, hameau de Moidieu et sur lequel passe le fuseau LGV PA.
 
3 - Les zones aquifères : Les vallées de la Gère, de la Véga et de la Vesonne sont toutes situées sur un aquifère affluent. De plus les nappes phréatiques de la région sont également toutes affluentes et très peu profondes (cf. propos sur chapitre "viaducs"). Cet état de fait les rend particulièrement vulnérables et sensibles. Il n'est pas envisageable ni acceptable de mettre en danger ces nappes phréatiques à une époque où les ressources en eau deviennent un sujet d'inquiétude quasi quotidien dans le monde. La zone de captage de Gémens fait l'objet d'un contrat entre les agriculteurs et la ville de Vienne pour la maîtrise de l'utilisation de produits agricoles type engrais et phytocides. Cette zone et ce contrat sont appelés à être étendus afin d'assurer une encore meilleure protection, justement liée à cette caractéristique de nappe affleurante. Ce fait montre combien il est localement fait intérêt de ces zones. La logique veut que ces procédures soient le commencement d'un processus de protection durable et de plus en plus forte, ça n'est pas pour que tout soit remis en cause par une infrastructure qui en plus, est loin d'être à sa place dans cette zone.
 
4 - Les cours d'eau de surface et souterrains : Les vallées de la Gère, de la Véga et de la Vesonne sont considérées comme des corridors écologiques et s'inscrivent dans la DTA du 9 janvier 2007 comme zones à protéger. Les infrastructures de transport doivent être implantées en dehors de ces corridors. Dans le dossier (volet 2) ces petits cours d'eau sont mis en exergue pour leur rôle dans la régulation du régime des eaux et sont qualifiés "d'habitat d'intérêt communautaire prioritaire". C'est d'autant plus vrai que toutes ces vallées sont des zones inondables et leur rôle tampon lors de crues suite aux fortes pluies de plus en plus fréquentes et de plus en plus importantes. Dans l'approche technique nous avons abordé le sujet des risques liés à la rencontre de cours d'eau souterrains. Nous ne pouvons pas laisser passer les risques liés au dévoiement probable de ceux-ci par les infrastructures, risques pouvant aller jusqu'au tarissement de sources qui alimentent plusieurs lieux. Dans la zone sous laquelle passerait le tunnel qui déboucherait à Estrablin se trouvent plusieurs sources dont certaines parcourent un très long chemin avant de sortir en fontaines. Couper ces sources serait un véritable délit écologique. Les habitants du hameau du Bessay font état de leur alimentation en eau et de leurs craintes dans un document annexe à cette réponse.
 
5 - ZNIEFF et ENS : Le fuseau VSV est le plus concerné par l'impact sur le milieu naturel. Pas moins de 5 ZNIEFF et 1 ENS sont situées sur ce fuseau et presque toutes ne pourront être évitées dans le cas d'un tracé retenu, ce qui constituerait un désastre écologique pour notre région. L'ENS de la Merlière, zone humide remarquable, fait actuellement l'objet d'une procédure d'agrandissement par décision et financements conjoints et concertés entre la commune d'Estrablin et le Conseil Général de l'Isère. Il n'est bien sûr pas envisageable de détruire cette zone humide, source d'enseignements écologiques et environnementaux importants.
 
6 - Déplacement de la faune : En matière d'écologie et de préservation des espèces, chacun sait que l'urbanisation et la création d'infrastructures est un danger permanent. Les infrastructures de transport sont souvent les principales mises en cause en ce domaine, car rendant difficile voir impossible le déplacement de la faune sauvage malgré les passages artificiels aménagés. C'est un point très important de ce dossier ; Le passage des fuseaux VSV et LGV PA auraient un impact très fort sur les couloirs de transit de la faune entre les Balmes Viennoises et les Plateaux de l'Amballan et des Bonnevaux. La barrière que constituerait le remblai de la vallée de la Véga serait particulièrement déterminent sur ce point.
 
7 - Nuisances sonores : Les fuseaux VSV et LGV PA se caractérisent par la traversée de nombreuses zones d'habitat diffus. Cet habitat est particulièrement difficile à protéger car constitué souvent d'habitations anciennes et dispersées, dont les qualités d'insonorisation ne sont pas un exemple. Mais outre l'âge de ces constructions, des décennies pour la plupart, la raison pour laquelle l'insonorisation n'est pas excellente est que leurs habitants ont fait le choix d'une vie au calme. Ce choix de vie en campagne de nombreux citoyens serait complètement remis en cause par le passage du CFAL dans ces zones campagnardes. La protection de l'habitat diffus n'apparait dans aucun document de ce dossier. Il est à déplorer l'inégalité de traitement des fuseaux en ce domaine ! Il est fort regrettable de constater que les budgets de protection acoustique ont été fortement appréhendés sur les fuseaux de la partie nord du CFAL sud alors que rien ou presque n'est prévu sur les tracés sud viennois. De plus, au regard de la proportion des ouvrages couverts mis en œuvre sur ces fuseaux du nord de la zone, la protection des populations est quasi complète, à l'opposé de celle des fuseaux sud viennois.
Nous remettons complètement en cause cette partie budgétaire et cette approche technique.
 
8 - CO2 : Il a été clairement annoncé tout au long des réunions publiques que 70 % des motrices utilisées pour le fret sont thermiques et à moteur diesel (notamment celles tractant des convois étrangers). Ca n'est pas un argument aussi important que ça en faveur du fret ferroviaire sur un plan environnemental, d'autant plus que certaines de ces motrices viennent de l'étranger et que nous ne savons pas si leur conception a été faite selon les normes de rejet que nous sommes sensés voir appliquer en France. De plus celles-ci emprunteraient les nombreux tunnels prévus, dont ceux sous Estrablin et sous Jardin si le fuseau VSV devait être retenu. Aucune disposition particulière n'est prévue dans ce dossier sur ce point.
 
     Que deviennent les gaz d'échappement rejetés dans ces tunnels ?
     Comment sont-ils extraits ?
     Quelle incidence sur l'environnement aux alentours des points d'extraction face à la concentration des gaz extraits ?
     Quelle incidence sur la population, la faune et la flore proches de ces points d'extraction ?
 
L'extraction de ces gaz entrainerait vraisemblablement un surcoût de construction et d'exploitation des tunnels. Quel est le niveau de ce surcoût ?
 
9 - Ouvrages de raccordement : nous constatons que les raccordements du fuseau VSV au fuseau du CFAL nord et aux voies existantes au sud sont rendus délicats par la configuration du relief. Ils nécessiteraient des ouvrages importants, notamment des ouvrages aériens sur plusieurs niveaux. L'impact environnemental et paysager de ces ouvrages ne serait pas sans conséquence dans des sites de ce type. La dégradation de l'environnement visuel du château d'Ampuis en face des ouvrages de raccordement au sud en est un exemple parfait. Les nuisances sonores propagées sur l'île de la chèvre au sud d'Ampuis, seraient un désastre pour la faune présente dans ce site écologique remarquable, et remettrait en cause l'intérêt de ce site.
DJ
le 5 mar. 2009 à 12:14 GMT
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