Deux préoccupations au sein du conseil municipal

Souhaité depuis longtemps, la réunion avec le président de la CAPV a enfin eu lieu. En effet et comme l’a précisé en préambule le maire Guy Hugueville : « Si notre participation au sein de la CAPV reste dans bien l’intérêt communautaire, il y a des sujets, que nous élus Jardinois, nous ne pouvons passer sous silence. C’est le cas notamment des Gens du Voyage et de la desserte de notre commune par les transports en commun ». Sur ce dernier sujet, la polémique s’est amplifiée lorsque les élus ont découvert à travers un article de notre journal qu’une nouvelle ligne reliant Estrablin à Vienne allait être créée sans desservir Jardin. Cela fait des années que les différents conseils municipaux en place ont, à maintes reprises, sollicité la desserte au moins de Bérardier. Le coût demandé a contrait hélas à mettre ce dossier sous la pile. Thierry Kovacs s’en est expliqué et a rappelé que les Jardinois peuvent emprunter, dans la mesure des places disponibles, les bus assurant les transports scolaires ou faire appel au transport à la demande du réseau L’va. Cette création  n’est pas impossible mais pas dans un futur proche. Pour mieux informer les habitants sur les différentes possibilités, une campagne de communication va être faite par la mairie et la CAPV.

L’autre sujet est le Gens du Voyage. Bien qu’il faut appliquer la loi, Robert Bannier appuyé dans ses propos l’ensemble des présent et notamment par Valérie Dias, juge que l’emplacement choisi n’est pas judicieux tant sur le plan sociologique que sur le plan infrastructure. La proximité immédiate de Malissol et l’accès par la route dite du Tonkin reliant Jardin à Vienne-Etrablin divisent les deux camps. Christian Trouiller a argumenté en disant que le choix, où la CAPV et la ville de Vienne sont impliqués, était fortement restreint. Des aménagements et des concessions sont été demandés. Bien qu’il ait compris les craintes du conseil municipal, ses propos ne laissent pas beaucoup d’alternative face aux élus Jardinois. Une difficile situation qu’il va  bien falloir expliquer aux riverains de cette partie limitrophe de Vienne. Il est à noter que cette aire, d’une centaine d’emplacements, ne sera accessible qu’a certaines périodes de l’année. Une autre vocation est à l’étude pour la période restante. La gestion de cette aire sera assurée par la CAPV.