11 novembre: se souvenir malgré tout.

Il y a un peu plus de 100 ans se terminait la 1ère guerre mondiale, qui débuta le 28 juillet 1914 pour s’achever le 11 novembre 1918, soit 4 ans, 3 mois et 14 jours.

La Grande Guerre, comme on l’a appelée, a été un des évènements marquants du 20ème siècle.

Le 11 novembre 1918, à 5 h 15, les généraux allemands et alliés signaient l’armistice dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. À onze heures, le cessez-le-feu devenait effectif et la France pouvait célébrer la victoire. Partout, les clairons retentirent et les cloches des églises se mirent à sonner. Cinq années de guerre totale prenaient fin.

Cette guerre totale a impliqué à des degrés divers tous les continents, et fut celle qui a impliqué le plus de soldats et provoqué le plus de morts.

Nul ne peut mesurer ce qu’a été ce conflit, les conditions atroces dans les tranchées, les pertes innombrables pour ne gagner parfois que quelques mètres carrés, les maladies, la peur, le froid, la souffrance morale et physique vécues par des jeunes qui n’avaient parfois pas 20 ans, des petits gars qui écrivaient à leurs mères, leurs femmes ou leurs fiancées dans la boue et la peur au ventre, mais qui avaient l’espoir de vivre libres dans un monde meilleur.

Cette souffrance mais aussi cet espoir je les ai ressentis au travers des histoires que me racontait mon grand-père, fier d’avoir été un de ces « poilus dans les tranchées » J’ai une pensée pour les femmes, en particulier, qui deviennent, dans ces circonstances, l’indispensable moteur pour faire tourner l’industrie, l’agriculture, l’administration et les hôpitaux.

Le devoir de mémoire est l'obligation morale de se souvenir d'un événement historique tragique et de ses victimes, afin d’œuvrer pour qu'un événement de ce type ne se reproduise pas.

Nous nous devons donc de rendre cet hommage aujourd’hui, malgré les circonstances particulières liées à la crise sanitaire.

Cette année, la cérémonie s’est déroulée en comité restreint avec les représentants des anciens combattants, de la FNACA et de la municipalité.

Evelyne ZIBOURA Maire de JARDIN